La numération binaire pour représenter des données


Aurélie Lagoutte

La mémoire d'un ordinateur permet de stocker uniquement des 0 et des 1. Pourtant, malgré cette restriction, on y enregistre aujourd'hui des nombres, des textes, des photos, et même des vidéos. Cet encodage se fait à l'aide de multiples normes et conventions qu'il vaut mieux connaître.

Gottfried Wilhelm Leibniz est surtout connu, en mathématiques, pour sa contribution au développement du calcul différentiel et intégral dans les années 1670. Ses compétences ne se limitaient cependant pas uniquement aux mathématiques. On lui doit en particulier d’importants travaux en philosophie, en philologie et en logique. Il s’intéresse ainsi à la représentation des nombres dans une base « minimale », la base 2, qui ne fait intervenir que deux symboles : 0 et 1. Après ses travaux théoriques en 1703 et ceux du Britannique George Boole en 1854, de solides bases mathématiques faisaient apparaître le système binaire comme puissant système de représentation de données.

De même que le système décimal désigne l’écriture des nombres à partir de dix chiffres différents (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9), le système binaire tient son nom du fait qu’une unité élémentaire d’écriture ne peut avoir que deux valeurs différentes : 0 ou 1. Un chiffre binaire est appelé un bit, contraction de l’anglais binary digit.

Gottfried Wilhelm Leibniz (1646–1716). George Boole (1815–1864).


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C'est l'Américain Shannon qui, en 1937, fait passer le système binaire de la théorie ... Lire la suite