Vous pourrez l’emporter partout. Les chaînes de calcul vont par contre se déployer sur un espace assez vaste (comptez 60 cm par 60 cm au minimum).
À l’intérieur se trouvent cent vingt cartes, mais pas de règle du jeu ! Il faut aller la consulter sur le site www.radical-x.com. L’auteur joue ainsi à fond la carte du numérique, avec une application pour compter les points et une calculette orientée vers le jeu.
Radical-X se joue à deux joueurs, ou par équipes. Certaines cartes représentent des nombres au recto, et une définition textuelle de ce nombre au verso (comme « Nombre de quilles au Bowling » pour « 10 »). On trouve aussi des cartes « opérateurs », qui forment le cœur du jeu. Un « opérateur » permet d’assembler un, deux ou trois nombres. Quelques cartes spéciales complètent la panoplie. La règle du jeu décrit, en long en large et en travers comment se servir des cartes, avec (heureusement) de nombreuses mises en situation. Par contre, la mise en place et les phases du jeu ne nous ont pas paru très explicites sur le site. Un autre point discutable est que l’on compte les points au fur et à mesure, à chaque tour, contrairement à un jeu où le gagnant est désigné en fin de partie.
Le jeu apparaît vite assez intéressant, surtout d’un point de vue pédagogique, par la combinatoire importante qu’il met en œuvre. Les assemblages de blocs évoquent fortement la programmation.
Si le jeu offre de nombreuses possibilités, en montrant la richesse de la combinatoire numérique, il demande un petit investissement au départ.