La physique à l'origine de l'imagerie médicale


Cassiopée Cunibil

La physique est à l'origine des technologies permettant d'observer l'intérieur du corps humain sans avoir recours à la chirurgie. Les différents procédés, mis au point au XXe siècle, utilisent l'exposition aux rayons X, l'émission de particules, la détection par ultrasons ou les champs magnétiques.

La radiographie, première des techniques d’imagerie médicale (voir ci-dessus), est la plus largement utilisée pour observer le squelette. Lorsqu’il s’agit de visualiser les vaisseaux sanguins, on pratique une angiographie. Cela nécessite l’injection d’un produit de contraste (généralement de l’iode), qui va absorber les rayons X.

La scintigraphie fait partie des techniques de médecine nucléaire, c’est-à-dire qui utilisent les applications de la radioactivité, que ce soit pour l’imagerie ou pour le traitement des patients. Le patient absorbe un traceur radioactif, qui se fixe sur un organe ou dont les éléments sont entrainés dans un flux. Ce traceur émet des photons, qui vont être détectés par une caméra. Cela permet de suivre des écoulements ou d’observer le fonctionnement dynamique d’un organe.

Les ultrasons sont employés dans les échographies. L’ « écho » renvoyé par l’organe permet de reconstituer une image en temps réel. Particulièrement maniables, les ultrasons se développent vers la 4D (les organes en mouvement représentés en 3D), principalement utilisée pour la visualisation des mouvements cardiaques et des fœtus. Tout comme pour l’IRM, il n’y a plus besoin ici de traceur radioactif ou de produit de contraste injecté au patient.

 

 

La première radiographie

On doit la première image radiographique au physicien allemand Wilhelm Röntgen (1845 – 1923) le ... Lire la suite gratuitement