Un constat alarmant
En 2023, 40 % des étudiants masculins se diplôment dans les domaines des sciences, technologies, ingénieries et mathématiques (STIM), contre seulement 13 % des étudiantes.
Entre 2011 et 2022, la part des femmes parmi les enseignants-chercheurs augmente lentement, atteignant les 30 % globalement dans les domaines des STIM mais seulement 20 % en mathématiques, qui restent la discipline la moins féminisée. C’est encore pire si l’on regarde la part des femmes parmi les professeurs des universités qui atteint 20 % dans les domaines des STIM mais seulement 12 % en mathématiques, là encore domaine avec le plus faible taux.
Et la relève est encore loin : entre 2020 et 2022, moins de 30 % des filles choisissent l’enseignement mathématique en terminale contre plus de 50 % des garçons. C’est, bien sûr, la matière où on constate la plus grande différence entre les sexes.
Nathalie Ayi, enseignante-chercheuse en mathématiques appliquées
(extrait de l'exposition « Mathématiques, informatique...avec elles ! »
de l'association Femmes et mathématiques).
Quatre grands problèmes
L’Académie des sciences a identifié quatre problèmes majeurs. Premièrement, les stéréotypes de genre en sciences, ancrés ...
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