De nos jours, les pays d’Asie de l’Est et du Sud-Est donnent l’image d’une culture d’examens très compétitive dès le secondaire, pour l’entrée à l’université. Cette culture a ses avantages et ses inconvénients, tant du point de vue éducatif que de celui de l’équité sociale. Il est, quoi qu’il en soit, intéressant de noter que c’est là une chose ancienne. Mieux encore : cela a contribué à préserver certains savoirs mathématiques traditionnels dans l’Asie orientale pré-moderne, notamment en Corée.
Écrire en coréen
Si le coréen s’écrit aujourd’hui en hangeul, une écriture strictement coréenne inventée en 1446 à l’initiative du roi Sejong le Grand puis interdite dès 1504 et réhabilitée seulement en 1894, il a en réalité été écrit très majoritairement en hanja, c’est-à-dire à l’aide de caractères chinois dont la prononciation diffère en coréen et en chinois. On note donc généralement aussi bien les termes en hangeul qu’en hanja lorsqu’on traite d’histoire. Ici, on le fait en mettant une barre oblique entre les deux.
Influences administratives et scientifiques
Les peuples et royaumes de la péninsule coréenne, voisins des empires chinois et de l’archipel japonais, furent souvent, volontairement ou non, influencés par la culture chinoise, tout en servant de relais d’échanges culturels entre le ... Lire la suite
