La diffusion des pratiques du XIIIe au XVIe siècle


Célestin Xiaohan Zhou

Le boulier n’est pas le seul outil pratique des mathématiques ayant existé en Chine. Les formules concises permettent elles aussi de calculer très rapidement. Ces outils ont permis une diffusion des savoirs au fil des siècles, grâce à de nombreux traités qui en expliquent le mécanisme.

D’un côté, parmi les traités écrits sous les dynasties Song et Yuan (voir l'article « Le quatuor mathématique des dynasties Song »), Lemiroir de la mer de la mesure du cercle (1248), Le miroir de jade des quatre éléments (1303), et l’Écrit sur les mathématiques en neuf chapitres, (Shushu Jiuzhang, 1247) sont souvent loués pour leurs connaissances et théories mathématiques très développées et leurs aspects pratiques complexes (voir l'article « Établir des équations polynomiales »). D’un autre côté, cependant, la popularisation des connaissances et des pratiques mathématiques pratiques se démarque dans le contexte du développement de l’économie sociale de cette période.

 

Les formules concises pour l’arithmétique 

Les premiers indices subsistants de méthodes rapides de multiplication et de division se trouvent dans un livre intitulé Le classique mathématique de Xiahou Yang. Les spécialistes ont des avis différents sur la date d’achèvement de cet ouvrage, mais la plupart suggèrent qu’il serait l’œuvre de Han Yan (actif au VIIIe siècle). En se basant sur le texte concernant l’utilisation des baguettes à calculer (voir l'article « Compter en chinois ») dans Le classique mathématique de Maître Sun, qui était compris parmi les Dix canons des mathématiques du ... Lire la suite

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